Une nuit de plus s’étale au grand jour
Se propageant comme un feu de Bengale
Au cœur des veines stratifiées d’amour
En puisant sa force au fond sidérale.

Le brouillard étreint l’horizon fébrile
Dans un corps à corps aux contours parfaits
Et même la lune a des airs graciles
Lorsqu’ il l’habille de cotons épais.

Quand le vent sabre un à un les nuages
Un ballet sensuel s’anime là-haut
Le silence est toujours le point d’encrage
Et la pluie menace à jamais les maux.

Le temps se dissout en discontinu
A genoux le ciel fait sa révérence
La terre tremble à perte de vue
Dans son sillage mène cette danse

Et

Je vois mes larmes au bleu de tes yeux
Tu vois tes larmes dans les miens verdâtres
Et nous les regardons brûler ensemble…

Mystic4Ever
Le 27 Décembre 2012